Article sur ‘Isle of Eigg’ de Charles Delcourt dans Chasseur d’images
20 avril 2021Parution de Richard Baron dans La Croix
4 mai 2021Le Tendre espace, parcours photographique inédit
Actuellement, à Arras (62), les interstices des murs et des façades se parent de plaques de terre cuite, sur lesquelles, selon un procédé inédit, ont été imprimées des photographies de Frédérique Dimarco, issues de sa série Le Tendre espace. Cela crée, pour les visiteurs comme pour les habitants, un parcours inédit à travers les ruelles, à la découverte de ces implants photographiques qui prennent place discrète dans les creux des murs, briques cassées ou disjointes, pierres brisées, niches vides, comme autant d’invitations à la rêverie...
Les images monochromes, tirées sur terre cuite céramique sont installées au hasard des creux de la ville, à différentes hauteurs : leur disposition narrative invite à une visite fantaisiste et renouvelée des différents quartiers d’Arras. A l’invitation de l’association Colères du présent, organisatrice du Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale, le pôle de création photographique Light Motiv a choisi, pour cette expérimentation, de mettre en avant la démarche de l’auteure-photographe Frédérique Dimarco, en écho aux ‘mondes sauvages’ thème central du salon 2021. « Le Tendre espace, publié aux éditions Arnaud Bizalion, de Frédérique Dimarco, dont la sensibilité s’exprime entre rêve et mémoire, nous a également semblé complètement accordé avec le contexte historique d’Arras », détaille Eric Le Brun, directeur de l’agence Light Motiv, et commissaire de cette exposition à ciel ouvert.
INNOVATION TECHNIQUE ET CROISEMENT DES DISCIPLINES
Les photographies sont tirées grâce à un procédé argentique de révélation directe sur céramique. Chaque objet en terre cuite à haute température est directement issu de l’empreinte relevée dans le creux du mur, emplacement de la pose. Il est ensuite replacé, enduit de façon légère mais solide, au même endroit, véritable conjugaison de différents savoir-faire, du collectif Agent Trouble, pour l’impression photographique sur céramique, de l’agence Light Motiv, pour le commissariat d’exposition et la pose dans les creux de la ville, et de Colères du Présent, pour la médiation autour du projet, notamment en direction des quartiers politiques de la ville, comme Saint Michel.
UN PUBLIC LARGE ET VARIÉ
« Le projet est né de la réunion de compétences diverses, jamais encore connectées ensemble : céramique, tirage photographique par émulsion sur le support de terre cuite, scénographie en ville et installation. Tous ces talents pour inscrire en ville une autre forme d’art urbain qui fait place à la photographie : plutôt que de proposer des grands formats, classiques dans ce type de projets, il nous a semblé intéressant de fondre les supports proposés dans les matériaux mêmes de la ville. Car si un mouvement de street art de réparation semble se créer, en légos par exemple, un tel parcours dans les creux de la ville n’a encore jamais existé, que ce soit du point de vue du mélange des techniques, comme de la proposition de déambulation. Cette première expérimentation à Arras offre des perspectives de développement, puisque l’expérience pourra être réitérée dans d’autres villes ». Pour les publics, l’idée est de créer de nouveaux usages, de nouvelles façons de percevoir la ville, de l’arpenter… Et il est certain que les touristes venus visiter la ville, comme les habitants des différents quartiers vont être surpris, et certainement émerveillés, de découvrir ces boutures d’imaginaire
Les images monochromes, tirées sur terre cuite céramique sont installées au hasard des creux de la ville, à différentes hauteurs : leur disposition narrative invite à une visite fantaisiste et renouvelée des différents quartiers d’Arras. A l’invitation de l’association Colères du présent, organisatrice du Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale, le pôle de création photographique Light Motiv a choisi, pour cette expérimentation, de mettre en avant la démarche de l’auteure-photographe Frédérique Dimarco, en écho aux ‘mondes sauvages’ thème central du salon 2021. « Le Tendre espace, publié aux éditions Arnaud Bizalion, de Frédérique Dimarco, dont la sensibilité s’exprime entre rêve et mémoire, nous a également semblé complètement accordé avec le contexte historique d’Arras », détaille Eric Le Brun, directeur de l’agence Light Motiv, et commissaire de cette exposition à ciel ouvert.
INNOVATION TECHNIQUE ET CROISEMENT DES DISCIPLINES
Les photographies sont tirées grâce à un procédé argentique de révélation directe sur céramique. Chaque objet en terre cuite à haute température est directement issu de l’empreinte relevée dans le creux du mur, emplacement de la pose. Il est ensuite replacé, enduit de façon légère mais solide, au même endroit, véritable conjugaison de différents savoir-faire, du collectif Agent Trouble, pour l’impression photographique sur céramique, de l’agence Light Motiv, pour le commissariat d’exposition et la pose dans les creux de la ville, et de Colères du Présent, pour la médiation autour du projet, notamment en direction des quartiers politiques de la ville, comme Saint Michel.
UN PUBLIC LARGE ET VARIÉ
« Le projet est né de la réunion de compétences diverses, jamais encore connectées ensemble : céramique, tirage photographique par émulsion sur le support de terre cuite, scénographie en ville et installation. Tous ces talents pour inscrire en ville une autre forme d’art urbain qui fait place à la photographie : plutôt que de proposer des grands formats, classiques dans ce type de projets, il nous a semblé intéressant de fondre les supports proposés dans les matériaux mêmes de la ville. Car si un mouvement de street art de réparation semble se créer, en légos par exemple, un tel parcours dans les creux de la ville n’a encore jamais existé, que ce soit du point de vue du mélange des techniques, comme de la proposition de déambulation. Cette première expérimentation à Arras offre des perspectives de développement, puisque l’expérience pourra être réitérée dans d’autres villes ». Pour les publics, l’idée est de créer de nouveaux usages, de nouvelles façons de percevoir la ville, de l’arpenter… Et il est certain que les touristes venus visiter la ville, comme les habitants des différents quartiers vont être surpris, et certainement émerveillés, de découvrir ces boutures d’imaginaire
Parcours photographique à découvrir dans les ruelles d'Arras.
Les photographies ci-contre sont d'Eric Le Brun