Parution de Charles Delcourt et Philippe Frutier dans Le Monde
18 janvier 2021Parution d’Anouk Desury dans La Croix
28 janvier 2021Eric Le Brun, invité de Vinaigrette, hors série #1
La revue VINAIGRETTE est pensée, composée, désignée, mise en page, imprimée, pliée, timbrée et vaporisée par Sandrine Cnudde. Six numéros sont publiés chaque année : la recette ? Prenez un 1 poème et 1 photographie d'un seul et même auteur (publié ou sensible au travail d'édition), ajoutez-y 1 biographie de quelques mots "croque" l'auteur. Un/une poète compose son numéro, la fois d'après c'est le tour d'un/une photographe, etc... 3 poètes et 3 photographes chaque année, donc. L’un des intérêts de la revue est de mélanger et de stimuler l’une et l’autre discipline chez un même contributeur, dans un esprit décontracté d’expérimentation et de partage. Un coin de table où les arts se croisent et les auteurs se rencontrent, pour le plaisir des lecteurs.
Ce mois-ci sort un hors-série, où Eric Le Brun partage son travail autour d'Ascq 1944 :
"C’est la première fois que tu rentrais dans la maison. Tu avais bien préparé la journée, pris rendez-vous avec les propriétaires, un couple récemment installé, l’homme nous paraîtra très affable, au détour d’une phrase dans le jardin, nous racontera le plaisir de grimper au sommet du sapin « là, vous voyez », calé à dix mètres de haut, observer invisible le village qui s’endort. (…) Tu es maintenant sur le palier, dos à la porte de la chambre, sacrée, fermée, tu l’as si souvent entendue cette histoire, et tu nous la délivres. Elle prend racine sous le couteau de lumière entre tes mains qui tournent les mots, et les particules qui se disséminent…"
Ce mois-ci sort un hors-série, où Eric Le Brun partage son travail autour d'Ascq 1944 :
"C’est la première fois que tu rentrais dans la maison. Tu avais bien préparé la journée, pris rendez-vous avec les propriétaires, un couple récemment installé, l’homme nous paraîtra très affable, au détour d’une phrase dans le jardin, nous racontera le plaisir de grimper au sommet du sapin « là, vous voyez », calé à dix mètres de haut, observer invisible le village qui s’endort. (…) Tu es maintenant sur le palier, dos à la porte de la chambre, sacrée, fermée, tu l’as si souvent entendue cette histoire, et tu nous la délivres. Elle prend racine sous le couteau de lumière entre tes mains qui tournent les mots, et les particules qui se disséminent…"