Usinor
8 juin 2020Richard Baron, photographe auteur, intervient depuis 2018 en résidence artistique au Centre Hospitalier Universitaire (CHU de Lille).
Sa mission est de soutenir et d’interroger la transition des équipes de l'ancien Hôpital Calmette vers le tout nouvel Institut Coeur Poumon (ICP).
Sa démarche photographique explore les charges émotives contenues dans les périmètres restreints, proches de nous.
A travers cette résidence, il invite la photographie à construire une forme de réalité parallèle, sensible et poétique tout en réalisant l’autopsie minutieuse du changement à l’œuvre.
Incitant le personnel à s’ajuster sur sa propre démarche, il invite les acteurs de l’hôpital à s’inscrire dans le temps du changement en réalisant leurs portraits dans les lieux en devenir…
Afin de faire émerger leurs sensibilités propres, ils sont invités à s’affranchir un court instant de leur blouse et de tout instrument de travail pour faire place à une perception nouvelle et plus personnelle. Progressivement, les souvenirs apparaissent forts ou déjà vagues, mais toujours dans une fragile beauté.
A sa manière, la photographie devient l’outil. Celui qui révèle, à l’instar d’un écho, le cadre d’une aventure collective, dont l’existence ne réside qu’à travers la mémoire de chaque individu.
La présentation en diptyques signe la volonté du photographe à s’engager également dans une démarche de mémoire patrimoniale. Le dialogue naissant entre chaque portrait et chaque relevé photographique de l'ancien hôpital Calmette incite à saisir l’attachement profond du personnel envers un univers qui sera bientôt déserté.
A travers cette résidence, il invite la photographie à construire une forme de réalité parallèle, sensible et poétique tout en réalisant l’autopsie minutieuse du changement à l’œuvre.
Incitant le personnel à s’ajuster sur sa propre démarche, il invite les acteurs de l’hôpital à s’inscrire dans le temps du changement en réalisant leurs portraits dans les lieux en devenir…
Afin de faire émerger leurs sensibilités propres, ils sont invités à s’affranchir un court instant de leur blouse et de tout instrument de travail pour faire place à une perception nouvelle et plus personnelle. Progressivement, les souvenirs apparaissent forts ou déjà vagues, mais toujours dans une fragile beauté.
A sa manière, la photographie devient l’outil. Celui qui révèle, à l’instar d’un écho, le cadre d’une aventure collective, dont l’existence ne réside qu’à travers la mémoire de chaque individu.
La présentation en diptyques signe la volonté du photographe à s’engager également dans une démarche de mémoire patrimoniale. Le dialogue naissant entre chaque portrait et chaque relevé photographique de l'ancien hôpital Calmette incite à saisir l’attachement profond du personnel envers un univers qui sera bientôt déserté.